Il s’intéresse précisément
au rituel INGOMBA, l’initiation
de jeunes gens dans la tribu Mongo. Au cœur
de l’Afrique en République Démocratique du Congo se trouvent plusieurs groupes
ethniques dispersés dans presque toutes les régions du pays et qui ont
l’ancêtre commun. On les appelle « les
enfants de Mongo » ce qui se traduit dans tous les dialectes de ces groupes
ethniques « Ana Mongo » Il faut dire que 65% du peuplement du Congo est composé
des « Ana Mongo » qui sont issus de Mongo leur ancêtre commun. La phonétique,
la dialectique, les coutumes sont les mêmes chez toutes ces ethnies.
bokilonkanga@gmail.com
En élaborant notre travail, nous avons
voulu vous donnez la chance de cultiver la sagesse des anciens chez le Mongo. Ceci
dans le but de vous apporter d’éclaircissements sur les rituels de l’initiation
de jeunes gens de la tribu Mongo qui
fait la force même de ce groupement.
L’initiation des jeunes dans la tribu Mongo date de plusieurs années. Il
a été transmis de génération en génération jusqu'à ces jours. Beaucoup parmi
nous, n’ont pas grandit au village à coté des anciens et par conséquent n’ont
pas eu l’occasion de découvrir cette sagesse.
Il nous revient dans la suite de vous
parler de la culture un bref aperçu de la culture mongo et du rituelle de
l’initiation.
CHAPITRE I : BREVE
PRESENTATION DE LA CULTURE OU DU GROUPE CHOISI
Les mongo sont une peuplade d’Afrique
centrale. On les retrouve en RDC, plus précisément au sud de la province de
l’Equateur, au nord de la province de Bandundu, au nord du Kassaï et au Maniema.
Ils habitent la forêt Equatoriale et occupent le nord du Congo, la cuvette limitée
par la boucle du Congo à l’OUEST, au nord et à l’est, et par le Kasaï au
sud-est.
Les clans Mongo constituent tous ceux
qui se réclament d’un ancêtre commun Mongo. Cette association
s’appelle «Anamongo », ce terme signifie en français venu d’une même
source mongo. Il comprend plusieurs clans : « Bolia, Bokoté,
Bongandu, Ekonda, Mbole, Ndengese, Bankutu, Ntomba, Kole, Sengele, Songomemo,
Iyesa, Bakutu, Mpenge, Bakusu, Iyadjima, Boyela et les Tetelas »[1]
INGOMBA est une rituelle pratiqué par
le peuple mongo pour aider leur jeunes ou enfants à devenir responsable et
utile dans la vie sociale. Dans l’univers mongo l’enfant est le fruit de
l’expérience des ainés du clan, les adultes sont invités a leurs aider par les
conseils, la formation, les bonnes exemples car ils représentent le clan. Ses
réactions, ses comportements et ses réactions reflètent l’éducation non
seulement de sa famille mais aussi de son clan.
Les ainées filles (formatrice)
apprennent à la fille à vivre selon le modèle du clan, à respecter les lois du
clan. Par exemple : le respect des coutumes, les interdits, le respect des
ainées, le respect de la hiérarchie du clan, la vie en couple (comment soigner
un mari), le ménage, la pêche, la solidarité comme base de la cohésion…
Notons que la formation reçue à l’initiation
aide les jeunes filles à rester unies, elles ont obligation de se soutenir en
cas de danger et se sacrifient les unes pour les autres. Ainsi, elles
apprennent à la fille qu’on n’abandonne jamais un membre de la famille ou du
clan en cas de difficulté (la
solidarité).
Cette période est caractérisée par la
profonde initiation. Les adolescents doivent à tout prix imiter les ainés,
c'est-à-dire mettre en pratique tout ceux qu’ils apprennent et régissent chacun
par rapport à son sexe :
Par exemple, le garçon enseigne à ses
cadets. La fille fait la même chose. Ils recommandent aux cadets le respect de
l’autre ou recourant aux institutions du clan. Ils expliquent à ses cadets la
place qu’occupe l’éducation dans sa société. Ils montrent à ses cadets comment
maintenir les ménages, la manière de se marier de leurs ancêtres et avec qui
s’engager.
Cette initiation va se caractériser
dans la maitrise des notions du clan. Les jeunes garçons seront capable de
fabriquer les objets ci-après : la flèche en bois, la lance, le bouclier,
la ficelle, l’arc, le mortier, le pilon, la table, la chaise, le couteau…
Pour la fille, il s’agira de la marmite,
la natte, le panier, le tapis… la même expérience des adolescents s’étend au
niveau de la reproduction dans la famille ou le clan.
Nous dirons
que l’initiation nous rappelle les rituelles de l’intégration et de la
consécration :
Ø L’intégration : pendant cette
période de l’initiation les jeunes en général quittent la société des enfants a
celle des responsables ou des adultes parce qu’après cette initiation les
garçons comme les filles seront prêts à créer une famille et à être autonomes.
Ø La consécration : il sera
question de rappeler aux jeunes les attitudes du clan, la vie responsable,
les différents travaux, la solidarité
car ces éléments caractérisant les Anamongo.
Ø Tous les jeunes de 15 à 18ans des
villages (des familles confondues).
Ø La durée de la formation pour les
garçons est de 6mois et les filles de 1mois renouvelable une fois pour celles
qui ne s’adaptent pas facilement.
Ø L’apprentissage général de la vie
future : la vie ménagère, le sens de responsabilité, comment faire les
champs, la pêche, la chasse, la fabrication des objets comme unité de
production, la construction des maisons.
Ø La contribution obligatoire de chaque
famille du village (même si vous n’avez pas un enfant à envoyer à la formation)
II.4. LES SIGNES
Sur cette pratique, nous retrouvons
deux catégories des signes : pendant et après l’initiation :
Ø Exclusif réservé aux jeunes de 15 à
18ans Mongo
Ø Pendant la formation :
l’amaigrissement (à cause des travaux pénible), l’application des caolins blanc
pour les garçons et rouge pour les filles, la disparition des jeunes au village
pour la forêt ou le lieu de l’initiation etc.
Ø Apres la formation : les
tatouages, la maturité.
NB. Il est généralement difficile qu’un jeune passé par
l’initiation échoue dans sa vie
TABLE DE MATIERE
Comment procéder au rituel d ingomba comment ont fait
RépondreSupprimer