En
effet, notre préoccupation majeure était d’analyser la chanson Bawuta na mboka et de faire une brève
présentation de la culture mongo. Nous sommes parties de l’hypothèse selon
laquelle la chanson tradi-moderne « Bawuta na mboka » de
Mabele Elisi éduque, informe et interpelle la population en général sans
distinction de race, de tribu ni de génération. Ensuite nous avons estimé que cette
chanson valorise la culture mongo.
Pour
mieux réaliser nos recherches, nous avons recouru à la méthode sémiotique. Pratiquement
notre étude s’est articulée autour de trois chapitres : tout d’abord le premier
chapitre s’est consacré à l’approche notionnelle et théorique, ensuite, le
deuxième s’est axé sur une présentation de l’ethnie mongo et la musique dans
l’espace culturel mongo et enfin le troisième s’est proposé de faire une analyse
sémiologique de la chanson proprement dite en s’inspirant du schéma de
Jakobson.
En gros, la musique est le moyen plus
rapide de transmission d’un message ou d’une culture. Nous avons constaté que
la musique se révélé être un média de première force. En effet, un message véhiculé
par la musique intéresse un public très large. C’est ainsi que la musique
congolais tradi-moderne nous est apparue comme le champ privilégié pour asseoir
notre investigation.
En conclusion, notre pays doit aider les
musiciens tradi-modernes à transmettre de bonnes informations à traves leur composition
musicale, car cette dernière est le seul moyen efficace à la valorisation de la
culture d’un peuple, à l’éducation, à l’information
et à la distraction de la population.
Les citadins doivent prendre à cœur la
remarque faite par l’artiste afin de considérer les autres dans un même point
d’égalité qu’eux parce que tous sont créés à l’image de Dieu. Devant lui,
personne n’est supérieur à l’autre et la supériorité se confirme par les actes
non par les paroles. Après une longue analyse, nous pouvons dire que la musique
congolaise tradi-moderne est le miroir par excellence de la culture
congolaise ; elle reproduit les réalités culturelles du pays ; elles
s’inspirent des autres documents relatifs à la culture et se substitue à
une source de connaissance en se sens qu’elle fait usage de belles tournures et
expressions, respecte l’exigence linguistique avec un langage riche dans le but
de construire des discours fort attrayants et significatifs. Elle est la véritable
porte-parole de la société et pour le cas de notre étude, elle est la voix de
la culture Mongo (des peuples Mongo).
Nous inviterons aussi chaque personne
concernée dans ce défit lancé par l’artiste et dans notre étude à prendre une
entière responsabilité au regard de sauver notre pays et à éviter les conflits
de provenance parce que ce n’est pas pour le bien commun. Tout Congolais doit s’unir
à d’autres pour les intérêts nationaux sans distinction des provinces et sans
complexe de supériorité.
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