presentation de la culture mongo et ses caracteristique

INTRODUCTION

Le présent travail s’inscrit  dans le cadre du cours de la sémiologie de la communication. Il s’intéresse précisément  au rituel  INGOMBA, l’initiation de jeunes gens dans la tribu Mongo.  Au cœur de l’Afrique en République Démocratique du Congo se trouvent plusieurs groupes ethniques dispersés dans presque toutes les régions du pays et qui ont l’ancêtre commun.  On les appelle « les enfants de Mongo » ce qui se traduit dans tous les dialectes de ces groupes ethniques « Ana Mongo » Il faut dire que 65% du peuplement du Congo est composé des « Ana Mongo » qui sont issus de Mongo leur ancêtre commun. La phonétique, la dialectique, les coutumes sont les mêmes chez toutes ces ethnies.

culture Mongo

Nous retrouvons les Mongo dans la forêt danse d’Afrique centrale, plus précisément au sud de la province de l’Equateur, au nord de la province du Bandundu et au nord du Kasaï.

Selon Georges Van der Kerken, les Mongo seraient originaires d’un pays du nord-est du Haut-Nil, dans les régions du Lac Albert, du Lac Edouard et du Lac Victoria, en Afrique de l’Est. D’autres seraient venus des régions plus au nord entre 1300 et 1500 de l’ère chrétienne. Par la suite ils atteignirent la région du Haut-Uélé, puis l’Equateur[1].

Les besoins de l'Afrique post colonial: RDC

La grande histoire du Congo pré colonial a commencé depuis 1908 à 1960 quand les Congolais étaient encore colonisés et en même temps éprouvent les besoins de communiquer, de réduire la reproduction,  de main d’œuvre…

Le besoin de communiquer : les congolais cherchent des solutions pour résoudre la lenteur de la transmission des informations en inventant des instruments d’amplification visuelle et sonore (le tam- tam, la famée, etc.). Pour résoudre le problème de la transmission fidèle du message vient apparaitre l’écriture d’abord pictographique, puis idéographique, syllabique et ensuite alphabétique avec différents supports à ses différentes étapes, est un moyen de connaissance et un vrai instrument de travail. Les textes manuscrit est très couteux : il faut entendre l’invention de l’imprimerie et plus tard de la radio, la télévision et de l’internet pour prétendre a une facilité  a la période post colonial ou a nos jours. Ces moyens révolutionnent l’homme en changeant sa manière de voir et de se positionner dans le monde.

musique moyen de communication d'une culture

La musique est un moyen de communication constitué d’un émetteur qui est l’artiste et du message (ou le contenu de la chanson) destiné aux récepteurs. Actuellement la musique est devenue un instrument plus efficace et plus important pour véhiculer ou faire passer l’information. Elle aide également à faire connaître une culture et à la valoriser ou la faire valoriser. Cependant, il a été constaté par certains « Mongo »[1] que grâce à celle-ci leur culture est reconnue non pas seulement par la population qui la constitue mais aussi dans toute la capitale congolaise et ailleurs. Et à ce niveau, il importe d’indiquer que les compositions de « Mabele Elisi » jouent un rôle de haute portée. Et la radio et la télévision constituent des espaces qui favorisent l’expansion de la musique. Kididi exprime ce point de vue en des termes pathétiques : « La musique à la radio ou à la télévision éveille chez la population le goût et un jugement moral authentique. Elle peut expliquer l’histoire de tout un peuple, elle peut promouvoir la paix et l’éducation de masse »[2].

analyse sémio-énonciative de la chanson "bauta na mboka" de mabele elisi

Ici il sera question d’abord de présenter le corpus, ensuite évoquer quelques énoncés (dénotation) et enfin en déterminer les connotations.

De son vivant, l’artiste a produit les albums suivants : « Lisanga ya banganga », « Faux calcul réalisé», « Correction », « Ndoki ya gentil », « Itokia » et « Ekabola bitumba ». Et « Bawuta na mboka » est parmi les onze chansons de l’album « Ndoki ya gentil ».

la musique l'art de communiquer

« la musique, art de communiquer : analyse de la chanson Bawuta na mboka de Mabele Elisi. Une présentation de la culture mongo », nous pouvons dire que nous avons pu atteindre notre objectif.

En effet, notre préoccupation majeure était d’analyser la chanson Bawuta na mboka et de faire une brève présentation de la culture mongo. Nous sommes parties de l’hypothèse selon laquelle  la chanson tradi-moderne « Bawuta na mboka » de Mabele Elisi éduque, informe et interpelle la population en général sans distinction de race, de tribu ni de génération. Ensuite nous avons estimé que cette chanson valorise la culture mongo.

Rituel d'initiation chez les peuples Nkundo de la tribu mongo

INTRODUCTION

 

 Il s’intéresse précisément  au rituel  INGOMBA, l’initiation de jeunes gens dans la tribu Mongo.  Au cœur de l’Afrique en République Démocratique du Congo se trouvent plusieurs groupes ethniques dispersés dans presque toutes les régions du pays et qui ont l’ancêtre commun.  On les appelle « les enfants de Mongo » ce qui se traduit dans tous les dialectes de ces groupes ethniques « Ana Mongo » Il faut dire que 65% du peuplement du Congo est composé des « Ana Mongo » qui sont issus de Mongo leur ancêtre commun. La phonétique, la dialectique, les coutumes sont les mêmes chez toutes ces ethnies.