samedi 26 juin 2021

presentation de la culture mongo et ses caracteristique



Le présent travail s’inscrit  dans le cadre du cours de la sémiologie de la communication. Il s’intéresse précisément  au rituel  INGOMBA, l’initiation de jeunes gens dans la tribu Mongo.  Au cœur de l’Afrique en République Démocratique du Congo se trouvent plusieurs groupes ethniques dispersés dans presque toutes les régions du pays et qui ont l’ancêtre commun.  On les appelle « les enfants de Mongo » ce qui se traduit dans tous les dialectes de ces groupes ethniques « Ana Mongo » Il faut dire que 65% du peuplement du Congo est composé des « Ana Mongo » qui sont issus de Mongo leur ancêtre commun. La phonétique, la dialectique, les coutumes sont les mêmes chez toutes ces ethnies.

En élaborant notre travail, nous avons voulu vous donnez la chance de cultiver la sagesse des anciens chez le Mongo. Ceci dans le but de vous apporter d’éclaircissements sur les rituels de l’initiation de jeunes gens de la tribu  Mongo qui fait la force même de ce groupement.   L’initiation des jeunes dans la tribu Mongo date de plusieurs années. Il a été transmis de génération en génération jusqu'à ces jours. Beaucoup parmi nous, n’ont pas grandit au village à coté des anciens et par conséquent n’ont pas eu l’occasion de découvrir cette sagesse.
Il nous revient dans la suite de vous parler de la culture un bref aperçu de la culture mongo et du rituelle de l’initiation.

CHAPITRE I : BREVE PRESENTATION DE LA CULTURE OU DU GROUPE CHOISI
Les mongo sont une peuplade d’Afrique centrale. On les retrouve en RDC, plus précisément au sud de la province de l’Equateur, au nord de la province de Bandundu, au nord du Kassaï et au Maniema. Ils habitent la forêt Equatoriale et  occupent le nord du Congo, la cuvette limitée par la boucle du Congo à l’OUEST, au nord et à l’est, et par le Kasaï au sud-est.
Les clans Mongo constituent tous ceux qui se réclament d’un ancêtre commun Mongo. Cette association s’appelle «Anamongo », ce terme signifie en français venu d’une même source mongo. Il comprend plusieurs clans : « Bolia, Bokoté, Bongandu, Ekonda, Mbole, Ndengese, Bankutu, Ntomba, Kole, Sengele, Songomemo, Iyesa, Bakutu, Mpenge, Bakusu, Iyadjima, Boyela et les Tetelas »[1]

INGOMBA est une rituelle pratiqué par le peuple mongo pour aider leur jeunes ou enfants à devenir responsable et utile dans la vie sociale. Dans l’univers mongo l’enfant est le fruit de l’expérience des ainés du clan, les adultes sont invités a leurs aider par les conseils, la formation, les bonnes exemples car ils représentent le clan. Ses réactions, ses comportements et ses réactions reflètent l’éducation non seulement de sa famille mais aussi de son clan.
Les ainées filles (formatrice) apprennent à la fille à vivre selon le modèle du clan, à respecter les lois du clan. Par exemple : le respect des coutumes, les interdits, le respect des ainées, le respect de la hiérarchie du clan, la vie en couple (comment soigner un mari), le ménage, la pêche, la solidarité comme base de la cohésion…
Notons que la formation reçue à l’initiation aide les jeunes filles à rester unies, elles ont obligation de se soutenir en cas de danger et se sacrifient les unes pour les autres. Ainsi, elles apprennent à la fille qu’on n’abandonne jamais un membre de la famille ou du clan en cas de  difficulté (la solidarité).
Cette période est caractérisée par la profonde initiation. Les adolescents doivent à tout prix imiter les ainés, c'est-à-dire mettre en pratique tout ceux qu’ils apprennent et régissent chacun par rapport à son sexe :
Par exemple, le garçon enseigne à ses cadets. La fille fait la même chose. Ils recommandent aux cadets le respect de l’autre ou recourant aux institutions du clan. Ils expliquent à ses cadets la place qu’occupe l’éducation dans sa société. Ils montrent à ses cadets comment maintenir les ménages, la manière de se marier de leurs ancêtres et avec qui s’engager.
Cette initiation va se caractériser dans la maitrise des notions du clan. Les jeunes garçons seront capable de fabriquer les objets ci-après : la flèche en bois, la lance, le bouclier, la ficelle, l’arc, le mortier, le pilon, la table, la chaise, le couteau…
Pour la fille, il s’agira de la marmite, la natte, le panier, le tapis… la même expérience des adolescents s’étend au niveau de la reproduction dans la famille ou le clan.
            Nous dirons que l’initiation nous rappelle les rituelles de l’intégration et de la consécration :
Ø L’intégration : pendant cette période de l’initiation les jeunes en général quittent la société des enfants a celle des responsables ou des adultes parce qu’après cette initiation les garçons comme les filles seront prêts à créer une famille et à être autonomes.
Ø La consécration : il sera question de rappeler aux jeunes les attitudes du clan, la vie responsable, les  différents travaux, la solidarité car ces éléments caractérisant les Anamongo.
Ø Tous les jeunes de 15 à 18ans des villages (des familles confondues).
Ø La durée de la formation pour les garçons est de 6mois et les filles de 1mois renouvelable une fois pour celles qui ne s’adaptent pas facilement.
Ø L’apprentissage général de la vie future : la vie ménagère, le sens de responsabilité, comment faire les champs, la pêche, la chasse, la fabrication des objets comme unité de production, la construction des maisons.
Ø La contribution obligatoire de chaque famille du village (même si vous n’avez pas un enfant à envoyer à la formation)

II.4. LES SIGNES

Sur cette pratique, nous retrouvons deux catégories des signes : pendant et après l’initiation :
Ø Exclusif réservé aux jeunes de 15 à 18ans Mongo
Ø Pendant la formation : l’amaigrissement (à cause des travaux pénible), l’application des caolins blanc pour les garçons et rouge pour les filles, la disparition des jeunes au village pour la forêt ou le lieu de l’initiation etc.
Ø Apres la formation : les tatouages, la maturité.
NB. Il est généralement difficile qu’un jeune passé par l’initiation échoue dans sa vie


















TABLE DE MATIERE



[1] J. BEKOMBE BOMBAMBULA : entretien depuis la ville de Mbandaka, le 1/11/2014

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